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La carte n'est pas le Territoire !
Nous n'agissons pas directement sur ce que nous avons coutume d'appeler la réalité, mais sur une représentation de celle-ci : la carte. Nous agissons selon notre carte personnelle de la réalité et non sur le territoire qu'elle représente. Notre façon de percevoir la réalité peut donc nous induire en erreur. Ainsi l'objectivité n'est pas de décrire ce que l'on voit mais de préciser "quelle sorte de lunettes" nous portions au moment de l'observation.
La carte n'est pas le territoire |
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Trois séries de filtres font que la réalité et l'expérience que nous en avons, diffèrent.
Les 3 filtres :
Neurologiques
L'univers tel qu'il nous apparaît par l'intermédiaire de nos sens, résulte
des structures propres à notre cerveau et à notre système nerveux. Cette
organisation est déterminée génétiquement, elle est particulière à chaque
espèce. De plus même au sein d'individus d'une même espèce, les
perceptions sensorielles sont différentes.
La réalité telle qu'elle nous apparaît est donc déjà une création humaine.
Notre monde n'est pas celui du chien ou de la mouche.
Culturel
Par ses mythes, ses valeurs et son langage, le large groupe humain
auquel nous appartenons nous offre une vision particulière du monde, la
sienne. La réalité est modelée par notre langage. Les hindous ont 365 mots
pour signifier le mot esprit. Les esquimaux, une soixantaine pour définir
la qualité de la neige. Les indiens d'Amérique du nord n'ont qu'un seul
mot pour définir la gamme de couleur qui s'étend entre le vert et le bleu.
Personnel
Nous avons tous une histoire de vie unique : notre milieu, notre
éducation, notre société, l'influence de notre entourage, nos expériences
personnelles... Chacun se fait une certaine idée de sa valeur et de celle
des autres, une certaine idée sur ce qu'est la vie et sur ce qu'il peut en
attendre. L'histoire de chacun est unique. C'est très largement de cette
façon que se construisent les cartes individuelles qui représentent la
réalité sur laquelle nous croyons agir, et c'est de ces différences
individuelles que proviennent la plupart des difficultés de communication.
Les Croyances :
Notre vision du monde est aussi fortement marquée par les filtres que sont nos croyances et nos critères :
La P.N.L. présuppose que les croyances de l'individu constitue un cadre subjectif incontournable et qui conditionne ses comportements. Les croyances se construisent à travers les expériences personnelles vécues ou non qui constituent l'histoire particulière d'un individu. Il y a des croyances aidantes et des croyances limitantes.
Exemple de croyances : je ne suis pas capable de rester mince ! je suis maladroit ! je suis né sous une bonne étoile ! je n'ai pas de mémoire !...
Attendez ! Attendez ! Écoutez-moi !... |
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Les croyances peuvent être mises en relation avec les phénomènes de généralisation (une seule expérience pouvant générer une croyance). Ainsi nos expériences passées influencent nos perceptions de la réalité. Derrière une émotion, il y à toujours un croyance. Il est intéressant de se demander quelle est la croyance qui sous-tend l'émotion.
Une croyance, c'est une chose que l'on pense vraie, c'est aussi un jugement que l'on porte. Toute personne recherche donc dans son environnement les éléments perceptibles qui lui permettent de conforter ses croyances et en conséquence d'être en accord avec elle-même. La croyance crée une dynamique dans le cerveau qui nous oriente vers une certaine solution. En fait une croyance est une modélisation personnelle de la réalité présumée. Les croyances commandent les comportements d'une façon impérative, la personne qui obéit à une croyance ne le fait pas toujours consciemment mais elle sait qu'elle ne peut agir autrement. Nous avons tendance à mélanger nos croyances avec les faits.
Nos filtres de perception fonctionnent sur la base de nos croyances.
Nos perceptions dépendent de nos états de conscience.
Si nous changeons ou recadrons nos croyances, nous réorganisons nos
filtres de perceptions.
Une des propriétés les plus remarquables des croyances est qu'elles génèrent les filtres nécessaires à leur entretien, à leur stabilité.
ex: Si vous croyez que le monde est dangereux, vous agirez en conséquence et ne percevrez de la réalité que ce qui va nourrir cette croyance.
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